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USA : Aufsteigende Bewegung der „EMPÖRTEN“

Bloged in Allgemein by admin Sonntag Oktober 2, 2011

Anbei einige aktuelle Videos ( auf www. Liberation.fr) der sich seit 2 Wochen ( Beginn 17. September2011 — dem Tag der Annahme der US-Verfassung vom 17. September 1787 ) ausweitenden Bewegung der „EMPÖRTEN“ in den USA. Die Besetzung der Wall Street ist das Ziel. 7OO vorübergehende Verhaftungen am 1. Oktober bei einer friedlichen Besetzung der Brooklyn-Brücke in New York feuern die Bewegung nur zu weiteren Aktionen an. Die größte US-Gewerkschaft läßt in einem Artikel der New York Times anklingen, dass sie einen Schulterschluß mit dieser Bewegung suchen werde.

http://www.liberation.fr/economie/01012363268-malgre-les-arrestations-les-activistes-anti-wall-street-ne-desarment-pas

DECRYPTAGE + VIDEOSLes manifestations contre la finance se multiplient à New York. Plus de 700 activistes ont été arrêtés samedi. Retour sur un mouvement qui pourrait vite faire tache d’huile.

49 commentairesPar CHRISTIAN LOSSON

Un manifestant dans l’un des espaces occupés depuis le 17 septembre (REUTERS)

Brooklyn bridge, hier, New-York. Une manifestation pendant plus de deux heures. Plus de 700 arrestations, en dépit d’une ambiance pacifique. Un nouvel épisode du mouvement anti-Wall Street qui a débuté le 17 septembre et gagne chaque jour en ampleur. La manifestation avait débuté dans l’après-midi à Liberty Plaza, dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines des militants du mouvement «Occupy Wall Street».

Les manifestants arboraient des pancartes pour «en finir avec la Fed», la Réserve fédérale, ou à braquer des «bombes au poivre sur Goldman Sachs», cette banque d’investissement new-yorkaise sur le grill depuis son rôle dans la crise des «subprimes», qui a déclenché une crise économique et financière planétaire.

La veille, vendredi, 2000 personnes avaient pris la rue pour fustiger les pratiques des banques. A Boston, ils étaient 3000, au même moment, regroupés au sein de la coalition «Droit à la ville» («Right to the city»), en partie inspiré d’un mouvements anarcho-écolo-protestaire britannique, Reclaim the streets. Ou des TAZ, des zones autonomes temporaires, théorisées par Hakim Bay. Dont voici un résumé. La police avait déjà interpellé 24 manifestants devant le siège local Bank of America. La plus grande banque (en terme d’actifs) avait annoncé un plan social qui mettra 30.000 salariés sur la touche. Le tout doublé d’une réduction annuelle de ses coûts de 5 milliards de dollars d’ici 2014, comme le rappelait récemment la presse économique.

A l’origine de ce désir de «fertilisation croisée des luttes» ? Un large appel à une «protestation pacifique», le 17 septembre. Tout un symbole voulu par les protestataires: le 17 septembre est la date anniversaire de l’adoption de la Constitution américaine, en 1787. Depuis deux semaines, à New York, les manifestations et occupations de parcs se multiplient.

Une occupation «pour libérer les Etats-Unis» du joug de la finance. Slogan par ailleurs relayé par les Anonymous, hacktivistes et donc spécialistes de cyberattaques tous azimuts (en Syrie par exemple, comme le raconte Ecrans.fr…) qui se défendent cependant de jouer un rôle central, contrairement à ce qu’affirme la presse internationale comme ici, dans The Guardian. Et pas forcément à tort d’ailleurs. Le maillage, façon toile d’araignée, est plus large. Et plus spontané.

Exemple parmi d’autres de l’agit prop anticapitaliste: le révérend Billy, dont Libération a souvent parlé, qui via des prêches anticonsuméristes, fustige, façon télévangélisme déglingué, l’impasse du libéralisme.

En fait, ces manifestations signent le retour des artivistes (contraction entre artistes et activistes) qui, à l’instar des Yes Men spécialistes des détournements, croqués en dernière page du journal en 2004, prospèrent depuis les manifestations de Seattle en décembre 1999. Et ont été à la base de la révolte en cours à New York. Une rébellion sur le mode de la désobéissance civile, dont Libération avait recensé, en 2004, la pluralité et la diversité des modes.

A New York, les adbusters, spécialisés dans le détournement de publicité, ont ainsi joué un rôle clé de coordination en temps quasi réel des actions en cours. Adbuster.org, comme d’autres, n’entendent pas en rester là. Les AG s’ajoutent aux AG, entre autogestion, forum open et volonté de dissémination des luttes. Avec, à la manoeuvre, le site d’Occupy Wall Street… Et les appels à poursuivre et amplifier les manifestations (physiquement ou viralement) se poursuivent, comme on peut le voir ci-dessous.

Mot d’ordre: «La résistance continue à Liberty square et dans tout le pays». Autour d’une idée: et si les indignados ou les révoltés de la place Tahir pouvaient contaminer l’épicentre du capitalisme et de la crise actuelle: Wall Street, et pousser le peuple américain «à prendre en main sa destinée». «Nous, les 99% du peuple américain, ne resterons pas silencieux et nous ne laisserons pas intimider. Venez nous rejoindre pour la 3e semaine de mobilisation!» peut-on lire sur le site d’Occupy Wall Street.

Au passage, cette anecdote qui rappelle les premières réunions post-Seattle (où les traducteurs jouaient les go-between…) Nicolas Haeringer, sociologue-activiste, en cemoment à New York, raconte : «Comme les militants n’ont pas le droit d’utiliser de matériel d’amplification dans la rue, pour l’AG ils utilisent un micro humain : le speaker parle en (très) courtes phrases, puis tout le monde répète la phrase. Là, comme il y avait du monde, ils ont même fait une troisième vague : speaker, répétition par ceux qui l’entendent, puis répétition par ceux qui ne pouvaient l’entendre.»

Dans la foulée, des arrestations plutôt musclées menées par les forces de l’ordre. Comme ce 20 septembre. La preuve avec cette vidéo filmée par les «legal teams» des manifestants.

 

Les organisateurs du mouvements répètent à l’envi leur optimisme. D’autant que les syndicats américains donnent des signes de jonction… C’est déjà le cas avec le mouvement Jobs with justice, à Boston, qui fait partie des déçus des réformes d’Obama. Dont l’un des leaders avait expliqué il y a deux ans à Libération pourquoi il était déçu du nouveau président. Et se désolait de rien voir venir de fondamentalement différent dans les réformes impulsées par le G20 et la Maison Blanche.

Depuis, sur fond de chômage record et de réforme fiscale ou financière en jachère, le plus grand syndicat américain, l’AFL-CIO, laisse clairement entendre qu’il pourrait rejoindre l’appel à la révolte, comme le raconte le New York Times.

Autre nouveauté, les

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